Règle générale :
L'indemnité légale de licenciement constitue l'indemnité minimale que le salarié doit percevoir :
* en contrat à durée indéterminée et licencié pour un motif autre qu'une faute grave ou lourde ;
* comptant au moins 1 an d'ancienneté ininterrompue dans l'entreprise à la date à laquelle le licenciement lui est notifié.
Versée à la fin du préavis, indépendamment du fait que ce dernier soit ou non exécuté, l'indemnité légale de licenciement est déterminée :
* à partir d'un salaire de référence ;
* en fonction de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise, comptabilisée au dernier jour du préavis quand bien même le salarié aurait été dispensé de l'effectuer.
Notion de salaire de référence :
La formule la plus avantageuse pour le salarié doit être retenue :
* soit le 1/12 de la rémunération brute (salaire, primes, etc.) des douze derniers mois précédant la notification du licenciement ;
* soit le 1/3 des trois derniers mois. Dans ce cas, toute prime ou gratification de caractère annuel ou exceptionnel, versée au salarié pendant cette période, n'est prise en compte que au prorata temporis.
Les indemnités correspondant à des remboursements de frais engagés (à titre d'exemple, indemnité de repas et/ou de déplacement) ne sont pas prises en considération.
Détermination du montant de l'indemnité légale de licenciement :
L'indemnité de licenciement ne peut être inférieure à un cinquième de mois de salaire par année d'ancienneté, auquel s'ajoutent deux quinzièmes de mois par année au-delà de dix années d'ancienneté.
L'employeur doit verser l'indemnité prévue par la convention collective ou le contrat de travail si elle est plus favorable au salarié que l'indemnité légale telle que calculée ci-dessus.
Les fractions d'années incomplètes entrent également en ligne de compte.
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